NOUS Y ÉTIONS - Avec une jeunesse musicale au sommet, le festival s’est ouvert ce week-end sur des promesses d’avenir.

Envoyé spécial à Verbier (Suisse) Son atterrissage forcé sur le sol français, début juillet, l’aurait-il rendu philosophe? Toujours est-il qu’en ce vendredi 15 juillet, en préambule au concert d’ouverture du 29e Festival de Verbier (dans le canton suisse du Valais), le conseiller fédéral Alain Berset n’a pas hésité à convoquer l’un des sujets de notre bac philo: «Les pratiques artistiques transforment-elles le monde? À 29 ans, il était temps que le Festival de Verbier rende sa copie», a-t-il déclaré avec malice. Avant de souligner avec force sa conviction que la musique pouvait jouer le rôle de langue officielle du rapprochement entre les peuples. C’était bien là le message premier du concert qui ouvrait la manifestation ce vendredi soir, sous la tente des Combins. Un «concert pour la paix». Avec en première partie, le Second Concerto pour piano du compositeur contemporain russe Rodion Chtchedrine - grand familier de Verbier, et dont on fête les 90 ans cette année - par la pianiste ukrainienne…